Jean-Louis Brunet : Le parfait notaire apostolique et procureur des officialités contenant les règles et les formules de toute sorte d'actes ecclésiastiques

L 1 V RE II. c HA p 1 'l' Il E IV. 23J mais Hs ne veulent p:is fe brouiller avec les notables de leur paroi.!fe & fouvent avec leurs fcigncurs & les pa t rons de leur églife. C e t inconven ien t ne feroi t point â craind re fi les prelats faifoient un ufage univèrfel de l'i mpofition de cette redevance. D'ailleurs ces perfonnes riches con1penfe roien t leur abfence de la paroiffe & l 'édificaçion qu'ils n1anquen t ct'y donn e r à leu rs freres par une aumône que ~'on peut dire neceffai re. Enfin ces fortes de conwi1ons devenues -plus difficiles par .l'irnpofition de cette redevance , en feroient peut-être plus rares .) ce qui ferait un très-grand bien. O n voit bien que ceci ne regarde que les chapelles domeftiques & non celles bâties pour les hameaux & écarts qui repu tees des a ides de l a paroiffe font très-favor ables. 2. Il faut que l'une & -l'au tre foient propres & decents , & que l'on y puiffc qelebrcr l es fa.int myfiercs fans crainte de profanation. Ici les regles d es dioc e1.ès var i en~; . n1ais le but & l'intention que Pon fe propofo dans tous , efl: qtrte l e lieu où l'on permet de célebre r la fa.inte mefiè , foit particulie r , féparé de tout ufage , non feulement profane , mais tnê1ne ordinaire. Auifi dans quelques d iocefes on exige que le lieu d efiine po~ir un. oratoire , quoique contigu à la i11aifon , ne· ferve ni p~u-deffus· ni par-deffous de chambre d~habit1 tion , de rnagafin ni de gre.. nier , & à plus fo rte raifon la ch.imbre -ou cabinet qui fort d'oratoire ; par conféquen t fi ces o ratoires font au rez-de- ch1uf– fèe, on ne doit p oin t éJifo .. !r deffus aucun b.1ti ment ; s'ils font à un premier etage, on do it les édifie r fur <les piliers par le moyen defquels le deffous fer a vuide , ou du moins s'il plaît aux fupé– rieurs d'accorder leur penniffion en cas que l'oratoire fo it autre– n1ent blti , on doit rendre le <lefïus & le dellous inutik-. · Il y a plufieurs diocefr"s où non-ft:.1 lcmen t on exige· ce t te pre– mi ere. formalité , 1nais dans lefquels tout oratoire duit être iiolé & fepare du 1noins d'un pied de tout bâtim ~nt. Cette merhode ine plaît d'autant plus , qui! q uand la conceffion efi fin ie , le plus court eil d'abattre ce oâtünen t inutile , ou de le lailfe r da:-is fon inutilire , & qu' il ne peut jamais a rri ver ce qui arri ve fou vent l orfqt~ e les oratoires fon t contigus aux bi timents , qui e!l: qu'un oratoire fe change en un cabi ne t de toikrre, & qu'un lit de repos prend la place de l'ancien autel que l'on a ab1ttu. . Il efl encore de la decence des or.no ires , que l'on n'y expofe qt~ e des table ~ux de dcvo tion, c{ que même les port 1 .:s en dehors fo1en~ marquees pu quelque fignc qui denote l a delHnation du Tom,c /, (j ty 1:> e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_19 (1)

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