Jean-Louis Brunet : Le parfait notaire apostolique et procureur des officialités contenant les règles et les formules de toute sorte d'actes ecclésiastiques

L 1 V 1t E I 1. c H A p I T R E 1 I. 2.2) s'il y en ,a eu u.ne , ou hi~ la pe,rmiffion abfolue de differ_er !e~ mêmes ceremon1es , fuppofe. que l enfant dans le danger att ete ondoyé f~ns permiffion , & que dep:lis, il ~e foit m!eux. p~rté ; c'eft encore ici une permiffion qu1 s obtient de 1ordinaire , elle efi comn1e la précédente adreffee au cure de la paroiffe de l'enfant. En voici la formule. P ennijfion de di.ffe'rer les ce're'tnonies du .Baptetnc. Frânçois par la grace de Dien & du faint .fiegc . apofr.diqi:e , archev~que de Paris, duc & pair de France, commandeur des on.trcs du rot: nous permettons au fieur curé de faint Chrifiophe <le diffél'er encore trois mois les cérùnonies <ln baptême du fils de maît;e _Clau~c Horry , nc;~~ire a_pofioJique.. , après le9ue! temps elles feront fuppléces mceihmmenr. Donne:: a P~r:s le 24 aout 1689, hgn-::: Fr. archevêque de Paris , & p~u: 11onfcigneur, Ivlorange. IV. ·La quatrieme forte d'aél:es qui regardent le baptême renferme tou~ ceux que l'on fait aux conrs ecclefiafhques , pour faire infcrire un aélc q ue· l'on a omis d\~crire dans les rcgif– tres ; ou pour y faire reformer ce qui pourroit y être ecrit fauffement & mal à . propos. Comme tous ces aétes reg.udent plutôt le procureur en l'o11icialite que le notaire apoftolique , nous en renvoyons l'explic,uion à la fi~1 de cet ouvrage (a). (a) Rn attendant de voir les cxp!ic;Ïtions auxqudlcs notre auteur nou.> renvoie , il elt i.nonnant & conve:1;:ble d ;:! craicer ici la queftion de favoir s'il d~ ncrmi~ an cHré • •• - "" • l. • , ' . de !e remrmcr lut-m:::mc di'.ns 1a red:icl:wn de les a1·les fur Ces re"7i ftr-:s ' 0:.1 li cecce , • • • , 0 • rc 1"ornBrton n apparcienc qu'aux JU~es r0ya11x '? Sur ceue quefüon i.1 y aura it bien ouel- d 1'l. \ t• . ' l J que 1Iit:1enc·~ a a.i re 2'.1.trc un acLe de lnp- tCme d'un enfiint légitime & celui d'un bâtard , parce que l:t forme de celui-ci n'a l~is été regl~e préciUmem parla déclararion. ~e 1736, nt par aucune autre ordonn;i nce , on a feulement exigé., comme l'a ob(ervé ci-devanc !1~t~e, auteur , que l'on donnâc to~tes k~ facthtes poffibles au bapcet;ic des en l'an ; iilégidmes potu prévenir & empê– cher ,.i~-s abus & les mal!~i:-urs que pourroit ?ccauonne~ une conduae oppoféc ; rnatJ li faut rtna· en généra l que fa ré::.:irrnacion des regilhes des ades de bapc&me comme \:;; .~,.. ,. .... d"' .,. ,.· 'l n .• ·"·· d·~ l".J. ·· '- '"''" .l .... 1.•.:. ~ n.a.1.. n.~ u:.. -. J.J;._E.. uure, ne peur l!trc fait;? par le curé de fon aucoriié privée. en 1':11:,fcnce des parti es eu fans or– dl>nnanc.! du ju~i:! royal. On rapporte à c-= fuj~t cfr;:::rs a • r~r~ & en rr'a~ rr..:s cel~i da p:lrl~ine;1t de Pr. ris du 7 jui n 1707, par le– quE:l i! fur die y a·.:oir abus dar.s la frn c·:·n("~ ri'un otiîci:tl p1r bquelle il avo~t été ordon- , l • f~ l b A !" ' • • n~ tl'.t ~•n rc2,1 ". re (.~ ap~ :m:; ;:,ron ref'orml.! & un nn:11 il! bHi.: ué à la place d'un :rntri::, ~ ct!a p~ïüÎt affoz conforme à la dilpoü– oon litren!e <le l'arc. 30 d~ LI d~clar. d~ 1737 que l'on peut vo ir ci-dC\"<lnt. - L ·r ., J J • • • a 11!. 11cn q•ie J ori .l10n~h: ut: cetre J:?r:~- p rud:;>n~1: d: aue le 1ugc d'églife n' ::dt J·uoe . "' .. 0 . que J~ ce qui conce rne l.; C1cremenc · il l . 'l. , d .;i. . .r ' n~ ·eh r::n;;r es ;}C~·-'S qu1 y ionr relatiiS . Les rc glttrcs des bnp1-:m{;S, m:iriages & fépultur~s do1\<°enc f cre re:rns ronfo.----?_ mt:nt aax ordonnances do nr l~e~éc~~'t~n n-'",wpartÎi::nt qu'l!lX jug~s roraux , jj s'a~:t d:adl;urs Je i'~c:tt civil des pcrfonnes fu.e· 1 l 1 • d' I i·r ) • ' ' ..::«iue e JUgc eg ln? na ri en a voir ou a . p-0mJr.c.;.-r '· e11ccr.c moins le cu.r.é d.::>!it !c;:ii. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_19 (1)

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