Jean-Louis Brunet : Le parfait notaire apostolique et procureur des officialités contenant les règles et les formules de toute sorte d'actes ecclésiastiques

. L l V R E 1 I. c H A p 1 'l' R E I I. 2 ! 7 L a huitiemc ~ denüe re partie d'un aét:c de b aptême , eft la fignaturc des perc & paren ts du baptife s'ils font préfens, du parrain & de la marraine. Le curé ou vicaire no t :li re en cette partie doit faire mêntion dans foa aae de ceux qu1 on t figr.t ' & des raifons pour l~fqueil es ceux qui h'ont point .figné ne l'ont p~s fa it, & de l'!nterpellation q ui kur a ete f;iite dç l e faire; & enfin clorrc & t erminer l'aéte en le fignant l ui-m~me. 9. Enfin , ce qu' il y a pr incipale n1·en t à obfe rver dans un aél:e de baptêrne , c'eft fon infcri p tio n legitiine dans les rcgif– t res. J'appelle infcri ption légitime celle q ui a ·de ux conditions. 1. Celle q\ü e!t faite dans des regiftres revê tus d-cs fonnes rc– quifos. 2. Celle qui dans ces regifhes n'eR point hors de fa place. Les regiftres font aujourd'hui dans une fonne probn.nte qu:1nd ils font de pa.pier timb ré du tiLlq re couran t , qu~ il s fon t cott~s par feuille ts , & paraphés du moins par prem ier & ck!"1ùcr feuille t par un j t~ge royal ; qa'ils portent en t~te fon procès-verbal d~1 n ombre des fe uillets ; q·1and ils fon t écrits tou t de fi.lite & f:ins aucu!1 bl anc a!fez grand pour qu'on y pui!re infére r l Hl aéte . (a) L ' infcription de l'aéte n'efi point depl acee. 1. Quand l'aél:e efi écrit fu r le regifh e qui lui elt propre. ~ar exemple , dans les grandes paroiffes de Paris il y a chaq·ue année t rois rcgiftres differe ns ; l'un pour les • baptêin ei> , l'autre pour les rn ~aiages , & le troifieme pour les mo rts & les Œpul– tnres. Un. aéte de baptêm·e feroit hors de fa place fi on l'inf– crivoit dans le regiftre defiine ou pour l es n1a riages ou pour les fép\?ltures. 2. Quand l'aéte eft écrit fielon la fuite du jour qu'il a cté pafië' & cepend:nt :i faic inhibitions & défenfo$ ;m curé de Perricard , & à m us ceux du diocefe de rcfü icr ou difte rt r le b: plême fo'.lS prctcxte qu'ils 1t putenc le: pÙra~ns & rn~rr'1incs pour pé<:heurs publics , ou ou pour infraéteurs du précepte de Io: con– fofü.:>n &: communion annuelle. D<ins !a caufc de l'arrêt d~j 1 cicé du 'l.1 jui n rn () r:1pponé 1>U Dtnif<mf ' le curé ~'étoic forv i de cc dc'riücr moyen prmr fubf– titue r d\rnc:-cs parr.ùns ~ceux oui s'éroicnc p::éfrntés , &. 1:: cou r !'{;n 1,~;Üt p;:r des t.~fenfos & une ~umû~: ç do! dix tivrc.c:. L'on doit faire attcnti<;n au i. terJl}es qn'ernpL)ye 1 'om.c 1. ic i notre ~utcur poltr fa ire entendre ltt néct1füé d {; bien txprimer le nom & la qualité des p:lrrain$ & nu rr;:ines ; c'c !t donc un crime d'en exprimer àe.s faux. ou <i'"urrcs q ue ceux que les pzrrains ou mar– ni~ie: , porten t ord in;aircmcm. Le oadc– m~nt. de .P~ris l'a aiôlf~ j:i~é :out récenlmeitt dani 1: rrop fam(! ufr c~ufc d'un de fes mem- bres. + ( a) Cc que dit ici l'auteur de b fo rme <les rcgifrrcs dl >\He: co~forme 1. cc q u'en .ordonnent les trois premiers arciclcs de! l;t dfrl:uation de i736 <i~i'on p !!Ut voir ci-d~VJUC, Ee e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_19 (1)

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