Jean-Louis Brunet : Le parfait notaire apostolique et procureur des officialités contenant les règles et les formules de toute sorte d'actes ecclésiastiques

216 D U BA P Ti; ME. 6. Il efl encore de l'effence de cet aél:e de marquer la date de fa. naHfance du baptife. Au commencement du fiecle paffe on ne la n1arquoit pas : ce qui expofoit à plufieurs in– convénients à l'éo-ard des enfants auxquels on avoit differé le . . 0 baptême pendan t plufieurs annees. Il y a dans l'infiitution à la pratique ecclefiafiique & beneficiale de l\t Horry, p. 41 2. & {eq. deux enquêtes de l'année I 6 2 2. pour meffire Chrifl:ophe Augufie de Harl ay petit-fils de celui de cette famille , qui étoit pre– mier prefident du parlement de. Paris fous Henri IV. par lef– quelles on jufiifia qu'il etoit ne Je 2 5 juillet 16 I) , & qu'il n'a voit été baptife que trois "ns après le r 9 juin 161 6 , parce que M. le premier préfident qui avoît fouhaite que la reine mere lui impoGt le nom , attendoit la commodité de la reine pour cela . Un petit mot infer~ dans l'aéte du jour de la naif ... fance de l'enfan t, auroit empêche qu'on n'eût befoin d'une fembl able enquGte , & ~nuoit pleinen1ent juftifié de l'ige du baptifé. La feptieme partie d'un aél:e de baptême , ef.l: la mention - que l'on y fait du parrain & de la marrainç , & l'expreffion . de leur nom & de leurs qualités , & ·même à Paris .de leur domicile. L'alliance fpirituell e qui fe contraél:e entre le baptife, fes pere & mere , & ceux qui Eont tenu f'-1r les fonts de baptême, r end cette n1ention neceifaire, rien n'etJ.n t plus important que de f;l.ire connaître ceux qui contratl:ent une alliance fpirituelle qui eH un d~s empêchements du mariage. (a) clc 1'~-,rr. 4. de la déclaration de I ï36. Cer– tains curt-s fe p rétenc quelquefois à donner aux pe re & mere des qualicés qu'ils n'ont pas, d'où vient que ces aétcs ne font p:is tant de preuve à cet égard que ks conrracs de ma ri"ge , Ie.s t.dlaments· & .au::res aét;s folemnels o u j'-1rid1qucs; m:its les cures f-dele.; à leur devo ir & :i la vérité ne don– p ent aux p~r ·~ & mcrc des enfanrs qu'ils bapti rent que kurs vfrirables qualités çon~ nues publiquemer.t dans leur paroi fi~. Ce ne ferait c.ep ~ndant point une prévarication , encore moins une fauffeté qae de mettre rlms un extrait bap tiil:iire les qualités ac:– quifes depuis le baptême , pour vu qu 1 on n 'orne.tee p~s çelles qui fonr e.:::primécs dans les. regtfl:res & qm doivent palfer ou être écrites av~m les autres. C'cft ainfi que ·Jl~~s l't.vons yu praciquer à l'égai:,:l d 'ut\ not aire qui depuis éroit devenu avocar i pour u ne plus brande exaêt irude on auroit dû mecrr~ cette dernierc qualité en paren... thefo, parce que tout exrrait n'efi cenfé que la nue repr~fontaüon de la minute ou de l'original. (a) Par arrêr du parlemen t d'Aix du 1I août i756 , le procureur général a été reçu appeilant comme d'abu s des ordonnances f yuc;dales de l'~rchevêque d~ J\ÏJÇ , part., 3. arc.~. nQ. 16 , eo ce qu'on pourroir en in– duire que le!i curés font en droir d'exclure ceux qui fe préfentent p.our fervir de par... r ains ou marraines en leur imputant de~ crimes précendus notoires d'une fimple n?.. toriété de fa ir,& encQre qu'Us peuvent ex1-. gcr dcfdi rs pa rrains & marraines la preuve de l'accompli tîement du d t:?voir pafch~l, ou les interroger publiquement fur çe fait ; • l.4 ·~ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_19 (1)

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