Jean-Louis Brunet : Le parfait notaire apostolique et procureur des officialités contenant les règles et les formules de toute sorte d'actes ecclésiastiques

L 1 V lt E (I. c H A -p 1 T R E 1I. 2 I 3 de l'enfant des perfonnes de marque, ou qui font en place , ou des eccléftafHques. . Il eft donc de la prudence des curés d'éviter tous ces incon– venients' & voici les reglçs que l'on croit devoir marquer à cet egard. 1. Si c'eft un enfant expofé que l'on préfente au baptême, dont le pere & la mere foient totalement inconnus, celui qui préfente l'enfant fignera dans le regiftre, deçlarera le lieu 0\1 il a :-rouvé l'enfant, & s'il a trouvé fur lui quelque billet qui indiquât le jour de fa naiffance. On pourra donc dreifer i'aéte ainfi qu'il s'enfuit. Ac1e haptijlaire d'un enfiuu expof!. L'an mil fept cent, &c. Et le jour du mois de a tté bJp~ tifé fous condition une fille dont on ne conncît le pere ni la mere , laquelle a été trouv~e par Nicolas Guillot laboureur demeura11t au village de paroiffe de S. expofée auprès d'un buiffon joignant le clos de Pierre Maille de cette paroi!fe , née à ce qu'il paroît depuiJ quinze jours ; dans les langes de laquelle il n'a été trouvé aucun billet indicatif de fa naiifance ou de fon baptême , & a érJ à ladite fille impofé fur le fonts de baptême le nom de Catherine. Le parrain , &c. Et ont déclaré ledit Nicohs Guillot & ladite N. marraine ne favoir ligner, de ce interpcli~s fc!on l'ordonnance, &c. II. Si l'enfant n'a point éte expofe, mais qu'il foit préfenté par une fage-femme , ce n'eft plus l'ufage de quefiionner les fages-femmes, ni de les faire figner fur le regifl:re. Si elles difont des noms & des domiciles , ou qu'elles en préfentent fur un écrit non ligné, il faut diftinguer. Si elles préfentent des non1s de quelques perfonnes confidé– rables ou qui foient en place, on n'ecrira point ces noms iùr le regifl:re ppur ne pas diffamer mal à propos des gens en place. L'on obfervera la même chofe au cas qu'elles préfentent des -noms des ecclefiafl:iques , & cela pour deux raifons. r. Pour éviter le fcandale : on ne f..-:iit que trop que les libertins & les efprits foibles veulent imputer à l'~glife les fu~tes de quelques– uns de fes minifl:res. 2. Pour ne pas pecher contre la reg1e prefcrite par le Saint Ef prit par le minifierc de S. Paul .> ad– vtrsùs. presbyteru11t aca~faitio!leTn lloli recipi:r~ nifi jùh ·duobu.s a.ut tribus tejlihus. J. I'/zim. 5. I.9· Si au contraire les fages-fe1nmes ne préfentent que des non 1 s inconnus ou des perfonnes de peu de confcq-:.~cnce :> on pourra e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_19 (1)

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