Jean-Louis Brunet : Le parfait notaire apostolique et procureur des officialités contenant les règles et les formules de toute sorte d'actes ecclésiastiques

L l V R E I. c H A p I T R E X. 1 2 5 ne commence qu'en 6004. Sans s'arrêter à examiner fi ces favan ts ont calcule juHe , on a toujours continué à compter comme auparavant. Il eft aujourd'hu~ d'un ufage univerfel ~e compter les annees par celles de b .. Na1ffance de J. C . Autrefois les papes & les rois ne les compto1ent que du con1mencen1ent de leur regne: les papes y ajoutoient l'année d e l'indiébon. Aujourd'hui l es papes , au moins dans plufieurs de leurs aétes, & les rois, comptent d'abord pat les années d~e J. C . & ajoutent a près celles de leur regne ou de leur pontificat , & celle de l'indiél:ion. Ill. Qu'i l n'y a que dans les aél.:es ernanes de la cour romaine ,. que l'on compte encore les jours du ino is par les Calendes , les nones & les ides. En France même, dans les aé.tes la tins que l'on- envoie dans l a cour ron1aine, on doit compter par die prùua· _, die .fèczuuiâ, &c. IV. Que fi l'on veut marquer le jour de la fcmaine, il eft affez indiff~rent , fi Patte efi en latin_, d e les n1arquer par die donzùzù:Œ _, firiâ Il, ferùt Ill, &c. ou par die lunœ , die martis. Neanmoins l'ufage eil beaucoup plus fréquent d'indiquer. les jours de la femaine par le non1 qu'ils ont dans le calendr ier civi l , que felon les féries, qui font les noms du calendrier ecclcfiaflique . V. Qu'à l'égard du lieu , fi les notaires eccléfiafiiques fe trJ.nf– porte~t à la campagne pour infirumenter , ils c.~o ivent n1ettre dans leurs aétes de combien efi cloigné d e l e: ur domicile le lieu auquel ils pa!fent l'aél:e. '· Voilà ce qui concerne les ad:es eccl ~fi;;i!tiques qui fe paffcnt en France ; n1ais le notaire apofioliquc ne forai t pas fuffifan1men t inftruit , s'il n'avoit une idée de la n1aniere dont on date les aétes. de la cour romaine. Nous avons deja remarqué que les papes ne fe contentent plus,. dans plufieurs de leurs aétes , de date r de l 'année feu le de leur pontificat ' qui expofoi t à une incertitude qu'il etoit di ffic ile. d e guerir; car dans ce temps-là il s ne in1rqnoient pas non plus. le nombre des papes dont ils portoient le nom. On lifoi t fimple– ment .Alexander , par exeinple _, fans ajouter I. ou II. ou IIl·1s.. & enfui te Pont ijicà.tus 11oflri an!lo quarto ùzdic1ione 1 3. Il étoi t très– difficile de favoir en quelle année l'aél:e s'étoit paflè _, parce q.u' il y a plufi eurs Alexandres, & qu'il efi très- poflible que l'annee· quatrieme du pontificat de plufieurs des fouverains pontifos de ce: nom ,. foit tombée fous l'indiétion 1). Aujourd'hui cet incon– ~enient eft. réparé: les. aétes qui concernent le ,public-'· émanés e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_19 (1)

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