Pierre Joseph : Les moines travestis : tome second

. PARMI LES CARMES Gr– : grand entre deux qui fe rencontre juf- 1 ques an telns de leur fondation •.. , Ce vuide n'efl: pas peu de chofe,puii"- qu'il eft dê huit fi~cles ;. car l'établi– ilèment de ces Religieux n'eil: qne ' de l'année mil denx cent:vint Cept. 1 Je fai q.ue les Carmes ne difput~nt pas à fainr Honorat le titre de Fon– ~ date.Ur d'Ordre :: auffi feraient-ils ri– dicule-dc le conte!l:er ? Mais ils n'ont pas meilleme grace de vouloir qn'il leur ait apartenu auparavant qu'il fit cette fameullè fondation. Il e!l: vray qu'Honorat ayant refoln d'établir en f) ' pais la vie Cenobirique , qi1'on conftderoit alors comme le Seminére de toute fainteté , & corrune le che– min le plus fraïé pour le ciel , fortit de fa cbere patrie , & paflà dans l'O • rient , pour y aprandre ce genre de vie , & pour en amen~r des profef– feurs. Je me perfoade qu-'il fe mit d~abort d:e ce nombre ,. pour farisfaire fa fainre impatience ;: car on agir for E:e foj:ct étolt tres-ardenr. Comme il fe crût allèz inlÎ:rnit , il reprit le che– min de Provence en compagnie d'un faim & fameux Abé nommé,Capraife tres:-confommé dans la vie Cenobiti– 'llle. Celui-ci d\: le même dont }'ai ., e-Médiathèque | Histoire Provence | YP_87 (2)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=