Pierre Joseph : Les moines travestis : tome second

PARMf LES MINIMES 29r Car 1c ce n'éroir point de vains regards que ce Saint dèmandoit d'eux , mais qn'ils euifenr alors les mêmes fencimens que I'Arêx:re nous fait· admirer en ce divin original de patiance , c'efl: à dire de penfer en eux-mêmes à· celui qui foufroit fi patiemment une fi grande con– tradiétion de lâ part des pecheurs~ h1fqnes-là qu'étant chargé d'inju– res il ne répondait point par d'au– tres injures , & n'ufoir point .de menaces envers ceux qni le mal– tra1ro1ent. Pourquoi e1'1 ufer au– trement envers celui , qui aïant avancé que le Monachifine étoit l'état des parfaits Chrétiens , avoir porté le dogme en faveur des Moi– nes auffi loin qu'il fe pouvoir;, meritoit par confequent qu'on èut d'antre opinion que celle que le Moine de Granmont a conceuë ·coutre fa perfonne ? Le rems n'dl; * Afpiciemes in auél:orem Jefum , &c. R~togi­ tare enim eum , qui talem fufbnuit à pecca ror ibus adverfom femetipfum conttaèiétionem. Rtl hebr. 12. 'Tl, :i.. & ;. Cui cnm malediceremr , non malediccbat 'um p~m:mu non çorominabatur. 1. P11r. i. "'·" 3. N ij e-Médiathèque | Histoire Provence | YP_87 (2)

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