Pierre Joseph : Les moines travestis : tome premier

PARMI CEUX DE LERINS'. 37 !1ints Mifteres , le jour de Pâques,, avec des mains teintes de fang, & avec un cœnr plein de ra-ge & de· malice , dequoi il n'y avoit pas lierr de douter ? quoi Aigul phe qui étoit fr zelé pour les obfervances mona– cales, pouvoir il n'être pas tout de feu ,, pour empecher aunnr qu'iî le pouvoir un {j inlîgnc facrilege ?: Non celà n'a aucune ombre d'e ve– rité ? Et je pcnfe de faire mieux le panegiriq\1e d'Aigulphe en lui de-– niant l'aureole rouge , que non pas de la lui accorder , pu if que fon Mtartire le convaincrait d'une În;– d·olence fi criminelle. La vengeance de l'éfuGon du fang du jufie , faite par le Roi Clovis & Ebroin fon Maire, ou fon premier Oficier , dl encore une foire de fable. IL eŒ certain qu~en fix cent foixante , qui efi l'année de ce pte– tand.u Martire , il n'y avoir aucun Clovis q·ai regnat en France.. L'Hif– r:oire nous affeure qne depuis fix: c.èent c·inqnante-cinq que Clovis l I. mourut, jufques en iix cent quatre• vint onze que Clovis! I I. monta.– for le trône , il n'y eut point d'au– tri: Roi .ù ce n.o1.11.. c~p~nd.ant c'eif± e-Médiathèq ue | Histoire Provence | YP_87 (1)

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