Pierre Joseph : Les moines travestis : tome premier

11 1v10INES TRAVESTIS dans Lerins où il conçeut ces fobli– mes penfées dn parfait attachement au Seigneur , qae les Anachoret'."S cultivent. Je fai qu'il dl aifé de faire d'un Cenobite un Anachorette. J'a– voi.ie que c'dl: meme la voie ordi– nére ; & ce qui fe pratiquoit dans les anciens Infl:ituts Reguliers. Mais ~n doit :mffi favoir qu'il y a eu des €hemins plus courts , pour arriver à cette perfcêtion monacale. On y atteignoit qnek1uefois d'un plein faut , ponr ain!i dire , par un efrt de la grace , qui animant puiffamment les deus du Seigneur , leur faifoit cntierement méprifer les chofes ter– idl:res, pour ne courir qu'aprés les f"deftes. Il fe trouvoit meme des perfonnes qui, paffio1mées pour l'é– tat d'J\nac:horete, reH~chiffant peu for les dificultez qui s'y rencon– troient, s'y engageoient ai.fez incon– lideremcnt, s't'xpofans, avec nn peu trop de prefomption , à attandrc les fecours de la grace , aufii incertains 1 que les pluïes du Ciel, d'où les uns & les autres defcendent. On peut tres cerrénement conjec– nuer qu'Apollinére ne palfa point par l'écat des Ccnobites , pour ani- e-Médiathèq ue | Histoire Provence | YP_87 (1)

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