Pierre Joseph : Les moines travestis : tome premier

PAR:l\H LES CASSIAN. BEN. 95 prene le pofrnlant pour un enfant de 1' état laï qw.e , ou pour un des jeunes Religieux. J'accorde que les Freres Clercs euifent voix en Lhapirre: mais je ne fauroit convenir que le onûe– me Gecle fut plus porté que le dix– feptieme à recernir pareilles infpira– tions , pour des declarations de la volonté du Tres-Haut, comme n'en Et omnes aï ant pas la marque qui el1: la verité, vix rua:_ c' dl: à dire la jufüce. Or il s'enfoi- ve~iras. vroit de cette infpiration , que Dieu "f" 1 ·11 8 • bien loin de favorifer la fobordina- "· 1l1· tian des inferieurs aux fuperieurs , fe feroit , ce femble, declaré contre , en foifant voir qu•il avoit agreable qu'Ifarn changea de Religion, no– nobfrant la volonté contraire de fon Superieur ; ce qui ne fo peut penfer. Ain{Ï nous verifions à nôtre honte, Non enitn mais pour nôtre infi:ruétion, ce quecogicacia– le Seigneur a dit , par un de fesnes ?1e~ Propheces , que fes penfées ne fontcog1tario- r bl b nes vefl:ra:, pas 1em a les aux notres; & queneque via: nos voïes ne fe rencontrent pointvcfhx vix avec les Gennes. mea:, dicit L'Efprit Saint , me dira-t-on, Do_minus. fouae · où il lui plaie ' & fa voix fe rr--; c 5 l • fait entandre, quelquefois , par la v. ' .bouche des jeunes gens ? je l'avoüe? e-Médiathèq ue | Histoire Provence | YP_87 (1)

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