Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 97 ) » lever les yeux sur le saint n1artyr, ni pro– » férer une seule parole. Cependant, après Ct.!t n espace de ten1ps , le voyant seul occupé à >) écrire, je 1ne levai enfin, non pas sans avoir >> hésité bien des fois) et j'allai n1e j ete.r à ses » pieds pour lui den1ander sa hé11édictiou. >l Il ine la donna, 111ais en n1e disant avec ;> hun1ilité qu'elle n' étoit presque pas faite » pour produire en n1oi l'effet que j'en atten– » dois, par le peu de mérites de celui qui n1e » la donnoit. Je lui baisai la 111ain en iue re– '> tirant, et il se ren1it aussitôt à écrire des )) lettres à ses paroissiens et autres personnes . .» Je n'en ai poînt de copies;_n1ais, jes ayant » .lues, je sais qu'elles étoient ren1p!i(;s Jes » sentin1ens d'u11 hon1111e qui va paroître de– » vant Dieu, pour y recevoir une couron.ne >> qu'il avoit cherchée par ses travaux aposto– >> liques, et qu'il alloit mériter par l'effusion » de son sang ,, . Nous avons été plus heureux que le co111pa– gnon des fers de M. Galn1iche, et nous inter– ron1pous son récit, pour consigner ici la let– tre que le curé de Da111pierre-les-~Iontbozon éc1~ivit aux fj.dèles catholiques de sa paroiss<t.., après sa condamnation à moi't. IV. 7 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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