Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 95 ) cipes d~ la ·cathôlicité. Il seroit .à 9ouhaiter que l'on fît . une collection de ces lettres et de tous les écrits que ce savant ecclésiastiqu~ a donnés ·sur - les i11at:ières du te1nps. Ils sont ren1arqµables par la briéveté, par la solidité et l'nnction. t . es sophisrr1es de :Flavigny et de ses adeptes, le~ · paralogis111es de Rousselot, et l'étrange imn1oralité de Mon thon, curé de Saint-Sauveur-d.e~Layeul, ancien fi"·anc-n1açon, qui avoit ajo".1té . encore, le dirai-je, au sans– culotisn1e i11ên1e (ce signal des plus affreux excès), par uu cynisn1e hors de toute n1esure, y étoient l~s uns· et les autres confondus sans réplique. l\fais ·, non content de ran1ener les simples fidèles au sein de l'Eglise, son inépui· sable charité s'étendoit encore à ceux des in– trus ou des curés jureurs qui laissoient entre– voir quelque espérance de retour à la foi. I.,es éclairer par ses ouvrages, ou par des brochu– res du plus grand intérêt pour la religion ca– tholique, les visiter, les presser par ses ex– hortations et ses larn1es, recourit.. aux supé– rieurs en leur faveur, s'humilier pour eux, leur aplanir la v.oie clu repentir, par tout . ce que lui · inspiroit un cœur qui sentoit pro– fondé1nent tous leuri n1aux, telles étoient ses e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)