Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 9l ) ple égaré, et de la sceller de son samg, s'il en étoit besoin. Cependant, trop instrqit pour jgnorer que le i11artyre est une faveur spéciale, qu'il ren– fern1e le don ineffable de la persévérance, il s'en reconno1ssoit bien incligne, en n1ên1e te111 ps qu'il se con.servoit dans des <lisposi– tions propres à correspondre aux vues du Seigneur, s'il jugeoit à propos cle J11ettre sa piété à eette '.épreuve. Quoiqu'il eût toujours nourri SOf'.l esprit et son cœur àe 1a lecture d-es livres saints et des Pères de l'Eglise, il n'en fit presque pJ us d'autre, depuis le ·con1- n1encen1ent de Ja persécution, à l'exceptio11 de quelques écrits que la nécessité de prén1u– nir les peuples contre les erre~rs i1ouvelles, faisoient produire aux évêques catholiques et aux autres défenseurs de la foi. Il lisoit et n1é– ditoit en particulier les exhortations au mar– tyre, de saint Cyprien et (l'Origène, et les éloges que faisoient de leurs glorieux athlètes les Pères de la prin1itive Eglise, en présence des fidèles tén1oins de leur courage, et quel– quefois convertis par leur constance. Mais l'exen1ple de Jésus-Christ n1ort sur la cr·oi:x: pour nous, _le ,souvenir de tout ce qu'il a e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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