Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 89. ) l'E:glise., qui ne les recevoit pas, qui n1ême ne les connoissoit pas. « Si cles évêques, disoit4l, » doivent être prêts à se déposer eux-r11ên1es, )> pour éviter ]es schis111es, et pour n1a1ntenir )) ru nité _, les plus 3nciennes règles des conciles ' ' privent de la con1mu1iion les évêques dé– » serteurs de · leurs églises. Ce n'est pas une » cession légitirne, c'est une désertion que )> l'abandon d'un siége épiscopal , sans les for– >l n1es canoniques ». Lorsque les novateurs, pressés · par ces raisonnen1ens fondés sur la pratique constante de l'Eglise, recouroie11t à des faits vagues et hasardés, et se pern1ettoient, à l' exen1ple des sectaires de tons !es ten1ps , de représenter les légitimes évêques de :France, con1n1e indignes de la confiance de la nation, le zèle tle l'hon1n1e de Dieu s'enflan1n1oit, et il prcnoit avec force la défense de ces co– lonnes de ]a foi. l\Iais rien ne pouvoit arrêter cet.te faction in1· pure et. sanguinaire devenue dorniuante. (:0111- 111e elle étoit con1posée de la tourbe de toutes _les sectes, elle parcoüroit avec rapidité le cefcle de tous les crin1es, surtout envers ies n1iu.is – tres de la religion, qui lui étoieut doublen1ent odieux. On. voyoit renouveler l'affreux tableau e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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