Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( 88 ) n1ort, con1n1e celles des intrus; encore, clans cc cas de .danger, falloit- il être exen1pt d'at– tachenlent volontaire nu schisn1e, qui est un état de dan1nation. ~reis . étoient les principes et les réflexions du saint pasteur, dans ses répon– ses aux personnes qui le consultoient a1J° i11ilieu des cruelles inquiétudes oit les plongeoient l'é– loignen1ent de la plus grande partie des vrais pasteurs, et la défection des autres.. « Persé– n vtirez , leur disoit-il avec les plus viv·es ins– " t_~~nces, p ersévérez cou.starr1rnent dans la foi )) de ·.vos p è res; soyez résolus de souffrir la » n101~l., plutôt que d'y renoncer; inais en » n1ên1e ten1ps, supportez en esprit de péni– >J teuce toutes les épreuves que cette fidélité ne » n1anquera pas de vous attirer >>. De pareilles exhortations suffisoient au peu– ple droit qui cherchoît sincèren1ent la vérité.: l\fais con1111e il rencontroit tantôt des agita– teurs, tantôt des hon1mes sin1ples tron1pés . daus les clubs, t:antôt de forcenés jaco]Jins; il répondoit en détail à leurs différentes ob– jections. Il prouvo1t., entre autres vérités, que la ·dén1ission supposée des évêques, transfor- 111ée en fait par la constitution schisn1atique, 11'étoit qu'une fausse supposition dé111entie par e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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