Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 7 ) de se ren·dre à son nouveat1 domicile, il pria des am~ de lui acheter dt~s meubles, mais en leur recon1mandant sévèrement de s'ar– rêter aux plus simples et aux seuls indispen-– sable8. <c C'est à 11ous, leur dit-il av.ec can– ' '· deur, c'est à nous, ministres d'un Dieu né J> dans une étable et mort sur une croix, » de donner l'-exernple de la pativreté évan~ -» gélique >>. Ses continuelles fatigues dérangèrent long– ten1ps sa santé. Les médecins lui prescrivirent l'usage des eaux minérales de Dinan en Bre– tagne. ·Pendant son séjour dans cette ville, tout ce qn' on lui entendoit dire, tout ce qu'on lui Toyoit faire , accroissoit la vénération que ses amis et ses liaisons lui avoient depuis long..temps assµrée. Son zèle pour la gloire de.Dieu, pot1r le salut des an1es, se n1ontroit chaque jour et plus onctueux et plus puissant. Cependant il n'étoit pas toujours heureux. « Q.ue j'a~ de »douleur, disoit-il un jour à un inti111e an1i; •>que j'ai de douleur de voir M.***, un prê– »' tre, dans d'aussi mauvais principes ( ils 't . t , , l . l' . ' » e o.1en · genera en1ent connus) : 1e a1 vu â >>. Paris, nous étions an1is ; il 11' est plus ce » TJ'il étoit alors. Je voudrois lui parler, et il e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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