Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( 87 ) » } 'Eglise ne tie-11t point des souverai i1s de la » terre, et qu,ils ue .peuvent pas lui ravir.... '>> Telle étoit la juridiction de l'Eglise, sous >' des ·e111;pereurs païens, et dans le ten1ps des » persécutions; telle étoit sa juridiction avant » que .des princes devenus chrétiens eussent » favorisé sa croyance et sou c11lte, et secondé » l'exécution de ses lois .... C'est une n1axime_ » incontestable, que toute juridiction ne peut » cesser que par la puissance qui la donne._ J> C'est de l'Eglise seule que les évêques tien– >> nent leur juridiction, c'est l'Eglise seule qui " peut les en priver ». D'après ces principes, il prouvoit le défaut de juridiction dans les évêques, curés et vicai~ res intrus,, par conséquent, leur nullité, leur· usurpation et leurs erreurs. Il convenoit que les évêques et curés légitin1es qui s'étoient sou– mis par la prestation du sern1eut, n'avoient pas, par cela n1ê111e, perdu leur juridiction; mais con1111e on ne peut, en conservant l'at– tachement au schisrne, recevoir au tribunal de la pénitence, et d'un pasteur légitin1e, le· par– don de ses péchés, il faisoit. observer que les ab– solutions de ces pasteurs, données à leurs par– tisans, étoient nulles, hqrmis à l'article de la e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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