Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( :85) le souvenÎt' de son an1itié con1patissant.e. Il y fit éclater la même patience, la n1ên1e cha– rité, les 11)ên1es vertus. On lui parla (le l'in– trus de sa paroisse , son persécuteur : <( ()n » en dira ce que l'on voudra, répondit-il, je " ne lui rept~oche que son intrusion ; Dieu » veuille le convertir! Heureux ceux à ·qui le n Père des n1iséricordes a f~it la grâce de rcs– " ter fidèles ,, . Déjà le régin1e de la terreur étoit con1n1e à l'ordre du jour, et le caractère de ce régi111e preooit les syrnptôn1es de la rage, à n1esure <JUe les systên1es t·évolutionnaires éprouvoient .plus de résistance. Le directoire du dépa1·te– ·n1ent du Doubs ohligeoit les pasteurs catholi– .ques à s'éloigne1-- au i11oins de quatre lieu~s de leur troupeau, pour leur ôter tous les tnoyens de le secourir et de l'instruire. I.Je bon curé fut ' forcé de quitter des fidèles à qui, jour et nuit, il ne cessoit de rendre tous les services de son saint 111inistère; il se retiea à\/' esoul, dans une n1aison isolée et fort honnête, mais c1ui n'en fut .Pas n")()ins exposée aux insu ltes <.1' une po– pulace agitée par les jacobins et leur tautôn1e 1 d'é_vêque, Jean-Baptiste Flavigny. Plusieurs fois on ~'attroupa devant cctt~ 11!aÎson, avec e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)