Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( 80 ) tre qui s'est égaré, de rentrer dans le che1nin de la vertu! Son respectable adversaire n'es• pérant plus rien de ce côté, tourna tous ses soins vers les fidèles, soit du voisinage, soit des endroits éloignés. Retiré dans la n1aison qu'il avoit J lie deniers patrimoniaux, acquise sur sa paroisse, il y adn1iuistroit les secours spirituels à ses paroissiens,. (f UÎ le reconnais., soie.nt ponr l'envoyé de Jésus - Christ près <l'eux . Afin d'échapper aux murn1ures de l'i'n:... trus , tlc teinps en ten1ps il ·faisoit ·de petit~ voynges dans les environs, y visitoit, con– soloit, instruisoit des catholiques désolés de l'é– loignement de leurs pasteurs legitirnes, et sup– pléoit à leur défaut de tout son pouvoir. Dans ces courses évangéliques, il alloit saluer de bons prêtres courhés sous le poids de la tri.– hulatioù ; et la paix inaltérable qui régnait dans so11 an1e, se répandoit ais<tment dans :}e sein de ces liomrnes vénérables froissés cruel~ len1ent par tous les coups pot .. tés à la I'elig·io11. Quelquefois il s' éloignoit jusqu'à Besal~ÇoH , pour y constiltèr ses supérieurs sur ·déS diffi– cult.és que Je saint n1in.istère 0ff.roit jouruelle– ment dans CeS circonstances extraordinaires. Qui seroit p0rté à le c1"oire '? ce savant ecclé- siaï.. I il1ue e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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