Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( 79 ) dressa de nouveau et directen1.ent à lui, et lui dépeignit en plusieurs lettres l'excès de ses égaren1ens. l\iais bientôt il n'espéra plus rien d'un apostat qui se procla111oit con11ne le par– tis~n de la liberté e.t. de l'égalité i11açouiq ue. Il s'attacha tout entier à réfuter ses principes trop connus, et y réussit tians plusieurs écrits, dont quelques-uns ont été i1nprimés. Ils sont courts, -solides, assaisonnés d'un sel attique qui en rend la lecture agréable, et d'une onc– tion bien propre à subjuguer les cœ urs. Cependant le schisme s'établissant de toutes parts, le pasteur fidèle avait été coustitution– nellemen t déplacé par un religieux apostat. A la dissolution de la pren1ière assen1hlée dite constituante, le prétendu législateur Rousselot étoit revenu dans son pays. S'il avoit goûté la triste satisfaction d'y trouver tous les hommes sans principes et sans mœurs devenus ses par– tisans , il s'étoit senti profondénlent hun1ilié de voir que son .retour n'offrait qu'un sujèt de larn1es pour le clergé den1euré fern1e et pour les_ bons catholiques. l\iais , hélas ! ni les con– tradictions qu'il essuya, ni la solidité des preu– ves par lesquelles on combattit ses erreurs, ne le conyerti.rent pas, tant il est difficile à un prê- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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