Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( 78) sur la voix de la conscience, à peine se virent.at ils en présence de ces féroces tribuns qui dic– toient des lois à toute la France, qu'oubliant et leurs devoirs et leur dignité , ces indignes: députés jurèrent, et puis, ton1bant d'excès· en · excès, ils inondèrent leur propre pays des pro– ductions les plus effrénées des jacobins. Ces éarits infân1es, envoyés avec profusion jusque dans les hameaux, y qualifioient si horriblen1ent tous les prêtres fidèles , . qu'ils les signalèrent to1:1s·à la hache des bourreaux et aux poignards des assassins. Con1bien alors le vertueux Galn1iche s'anin1a d'tu1 zèle aussi actif qu'il se 111ontroit éclairé, dans une occasion où tout ho11 pa$teur devoit nécessairen1ent i11struire sor1 troupeau sur les dangers qui n1enaçoient sa foi! Il init à la portée des sin1ples con1n1e des savans le dé– faut de juridiction dans les faux pasteurs, leur, doctrine pestilentielle, leur séparation de l'E– glise de Jésus-Christ, et les n1aux sans non1hre· qu'ils alloient attirer sur la France: Com1ne le malheureux Rousselot étoit, par ses lettres et par les n1isérablcs libelles qu'il f ai soit circu– ler dans sa paroisse , le soutien principal du schisn1e en ces contrées, l\'l. Galn1iche s' a~ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=