Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( ·6 ) 7 , ligion et la patrie; ce seroit leur faire injure que de leur snpposcr le projet des réformes 1nonstru~uses qui ont eu lieu. A peine virent· ils la religion attaquée, le renvcrsen1ent des lois, le signal de l'anarchie, qu'ils s'en1pres– sèrent de · se réunir à leurs chefs_, après avoir eu le 1nalheur de leur té1noigner de la dé.– fiance. l\'l. Galn1icbe ne fut pas des derniers à 1·éclan1er contre les attentats en tout genre dont se rendoient coupables de lâches députés, indignes de la n1ission dont on les avoit in– vestis. Dès que les décrets contre les posses– sions ecclésiastiques furent lancés, il reproch.a à Rousselot _, non-seulement de s'être tu dans les débats relatifc; à cette spoliation, mais en– core, de ne s'être pas rangé }larn1i les députés . . , . qui avo1ent proteste contre une usurpation criante et sacrilége ; il lui reprocha son infi.-. délité aux n1andats de ses con1mettans' qu'il avoit pro-n1is cle suivre, soùs ]a foi du serment; son silence à une multitude de sarcasmes, vo– n1is , da ris le sein de l'assemblée dite consti– tuante, contre l'Eglise et ses enfans, contre la religion et ses n1inistres, contre Dieu et la ré· vélation. Le courageux pasteur ne 11églig~a l~ien , dans ses lettres, pour prouv·er au curé e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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