Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 75) tribuer en aun16nes le superflu., Tout entier à son état, le vigilant pasteur ne négligea rien : les p·auvres étaient soulagés , les riches édi– fiés, la jeunesse instruite, l'église décorée, les desordres rares et sévère111ent réprin1és, la charité et l'esprit ecclésiastic1ue enttetenus dans le voisinage ; aussi cet arrondisse111ent , par le choix des n1inistres du ·sanctuaire, étoit l'une des portions les plus estirnab!es· du dio- cèse de Besancon. ,) Cependant , il s'y étoit glissé un peu de poison capable de corron1pre toute la n1asse. , En 1789, les l~tats-généraux avoient été con- voqués, et le clergé du bailliage cl' Aniont en Franche-Con1té y avoit envoyé pour dé– putés, entre autres, 1\'1. Rousselot, curé de .Thiénars et Montbozon , paroi ss e voisine ·de celle de 1\1. Galn1icbe. A l'époque de ces élections., oi1 le clergé du pren1icr ordre 11e fut tout au plus que spectateur, d'après l'o– dieuse intention du n1inistre Necker, et toutes' les manœuvres ·de ses én1issJires, quoique la province fût agiiée depnis plus <l'u11 an, les ecclésiastiques cl u second ordre~ dans le diocèse de Besançon, étoicnt fort éloignés de · soupçonner les 1nalheurs qui n1cna~oicnt la rc· e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=