Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( 74 ) tion avec Dieu, vouloient fair·e · Çomme un paJliatif de leurs désordres. Afin de ren1plir fidèlen1e11t ses devoirs, il • • • entreteno1t so1gneusen1ent et augmento1t par une étude constante les connoissances étendues qu'il avoit acquises dans son cours de théo– logie. Il achetoit chaque année des ouvrages plus choisis que non1hreux, et qui étoient aussi plus de pratique que de spéculation; voilà sans doute une sen1ence précieuse entre ses n1ai11s. Dans le sentin1ent habituel de la présence de Dieu', il écrivoit toutes ses instructions, et n'en prononçoit aucune sans avoir sollicité sur ses paroles, par des bonnes œuvres nouvelles, les bénédictions du ciel. Jeune encore, il fut 110111n1é au gouvernement de la cure de Dam– pierre-les-Montbozon, à une den1i-jour11ée de Besançon ; cette paroisse, peu fatigante~ l' oc– cupa cependant tout entier' tant il avoit à cœur le salut des a111es qui lui étoient confiées. Dans la crainte de se trouver distrait par la régie de ses biens patrin]oniaux , il en plaça la valeur en fonds de terre , dans la paroisse · n1ê111e, en sorte que cet objet ne lui en1portoit pas plus de te111ps que le temporel de sa cure, q.u 'il administroit avec éconon1ie, pour e11 .dis- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=