Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( 7- ~ ) tingua surtout dans le n1inistère de la chaire: Un cœur sensible J une mén1oire heureuse, un ji1gcnient sain, un bel organe, une physio– nomis avantageuse, tous les talens extérieurs peuvent bien frapper les sens, n1ais non tou– cher le c.œul', et quoique le nouveau n1inistre de Jésus-Christ eût recu ce& dons du ciel avec ... &bondance, il y con1ptoit peu; c'étoit au pied des saints autels qu~il den1andoit à Dieu, pour ses instructions., l'onction nécessaire à la con– version des arnes coupables. Il en tira un hie11 ,grand non1bre del'étatde da111nation, en n1ême ten1ps qu'il fortifioit les justes dans la voie du s.alut; l~s jeunes gens, les vieillards et les mou– rans fureut l'objet spécial de son zèle, et le tri· bunal de la pénitence, le théâtre oi~dinaire de ses succès . Con1me il se tenoit étroitement uni à son Dieu par la prière, par la grâce sancti– fiante et par la méditation profonde des choses saintes, ses paroles portoient l'en1preinte du • n1inistère auguste dont il étoit revêtu. A près avoir entendu les pécheurs avec une patience an-gélique , il les reprenoit avec douceur, les instruisoi.t avec charité, mais en nsant d'une in.vincib.le fermeté contre les hypocrites et les faux pénitens, qui, des moyçns de réconcilia- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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