Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 71 ) neusés. Forn1é sur des .pri11cipes aussi solides, il n'acheva pas avec n1oins de succès son cours de théologie: Dans une carrière aussi étendue q.u' elle est épineuse, le pieux et diligent élève :ne négligea rien. Si la n1orale lui parut né– cessaire pour l'annoncer au peuple, il crut que les preuves et les détails de la foi sont indispensables au chrétien, parce que celui qui ne· croit pas, est déjà jugé~ (Joan. 111, f. · 18) , et que la soianission cle ~zotre enten– de1nent doit être raisonnable ( Ro1~1. x11, y. 1 •) En i11ên1e ten1ps qu'il apprenoit à confon– clre l'erreur, tantôt par les Pères, les co11- ciles et les n1eilleurs écrivains, tantôt 1)ar l'aveu des 'sectaires cux-mên1es, il s'instruisit dans les i11eilleures sources, de la pureté de là inorale; et cette étude de la religio11 n'étoit pas stérile en lui. Tandis qu'il approfondis– soit les vérités qu'il faut croire, et les princi– ·pes sur lesquels elles sont établies'· il produi– soit du fond de son cœur des actes de sou- 111ission sur tout cc qu'il apprenoit; et con1n1e le juste vit de ]a foi, il appliqnoit à sa con– duite toutes les règles de la n1ora]e r.h rétiennP, dont la vie ecclésiastiqne eE~t l'abrégé le 1)lus parfait. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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