Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( 70 ) péché, l'étern·ité et l'affreuse riguet1r des pèines. de l'enfer, firent une telle in1pre~sion sur son cœur, qu'il prit la résolution de se· consacrer au salut des arnes, clans l'état ecclésiastique. Avec l'agrément de ses .parens, il se rendit à Besan.çon pour suivre les ' études de théo– logie, qui se faisoient alors avec éclat et avec fruit, soit .à l'université, soit au séminaire de · ceite ville. L'application à la philosophie 11'a– voit point été pour lui une occupation vaine, ni le chen1in ·de l'erreur. Après )r avoir ap– .pris les règ1es du rai sonne111ent, les différens degrés de la certitude, les principes de la cri– tique, et les moyens de discerner le faux d'a.. vec le vrai, on lui en a voit fait faire aussitôt l'application à des objets d'un intérêt éternel: l'existence nécessaire d'un être infinin1ent par– fait, et qui de rien a créé toutes choses; ·1a nature de l'horn1~e, con1posée d'un c~rps pé~ rissable, et d'une an1e spirituelle et in1mor– telle, destinée à la jouissance de l)ieu n1ên1e; à qui elle doit son être; la possibilité, la né– cessité et l'existence de la révélation. Les de– voirs de rhon1111e e_uvers SOll Auteur et envers ses se111hlables, avoient été la 111atière d'au– tant de recherches et de dén1onstrationf; lun1i· e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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