Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 69 ) fid~les' en inspirant à leur fils toutes les ver~ tus. Il avoit fait sa preniière con1n1union avec lâ · ferveur la plus vive, et elle avoit produit des fruits ahondans de bénédictions. Ses étu– des étoient accon1pagnées de progrès rapides. En 1765 et 1 766, son cours de philosophie s'acheva à Dôle avec distinction : lorsqu'il fut terminé, il délibéroit aux pied·s des au– tels, sur le choix d'un état. Il existoit de~ puis environ un siècle, à une lieue de Besan~ çon, une n1aison de n1issionnaires séculiers, qui se i-épandoient dans les villes et les can1- pagnes pour annoncer la divine parole, et plus f1~équcn1n1ent ·et avec plus d'appareil que ne le peuvent les pa~teurs ordinaires. Dans le non1bre de ces mission naires , on accueilloit avec un 1 .. espect profond, avec une confiance sans bornes, M. Hun1bert, supérieur de la mission, et célè:bre par son zèle autant que par plusieurs ouvrages de piété qui en sont le fruit. Le jeune Galmiche eut le llonheur de s·e trouver à l'une <le ces pieuses asse1nblées .. La force avec laquelle on y traita les grandes vérités de la religion, telles que la fin de l'hon1n1e' l'in1portance du salut' robligation d'aimer et de servir Dieu, la difforn1ité du e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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