Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 68 )' avec peine, ne rend que d'une manière in– suffisante la beauté du plan qu'elle s'étoit tra– cé, pour rendre son dernier ué digne de l'amour de son Die.u con1me de l'ad1niration des hon11nes. Si l'on nous reprochoit cepen– dant d'avoir envisagé trop long-te1nps ses pre· n1iers jours, qu'on nous pardonne, en se rap– pelant que nous entourions le berceau d'un n.1artyr' et que tout est piquant a~ intérêt dans une vie qui doit se couronner par un brillant trion1phe. Sur ce matin qui préparoit une si belle et si glorieuse journée, nous n'ajouterons plus qu'un mot: les parens du jeune G- a~miche étoient trop humbles pour se reposer unique-. nient sur leur zèle et sur leurs efforts à prépa– rer un prédestiné. Ils intéressoient donc, par leurs prières, par leurs bonnes œuvres et la régularité de leur conduite, la divine Provi– dence à l'instruction et à l'éducation chrétien.ae de leur enfant, et l'engagèrent lui- même à diriger ses éttides vers cette fin senle digne_ de l'homn1e, et à se proposer en toutes ~ actions la gloire de Dieu. Tant de soins ne furent pas perdus. Dieu, ricl1e envers tous ceux qui rinvoquent' ré– compensa libérakq1e.r1i le .zèle de. ces feryen~ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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