Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 66 ) i11înîstr.e de l~ réconciliation, et celle qu'il ressentit , surtout lor:;qu'il ouvrit pour la· pre111ière fois le banquet eucharistique à l'enfant de bénédiction. Pas un de ses pieux exercices qui , ren1pli avec une édification rare, n'eût été co111n1e un pas toujours plus heureux vers cette auguste cérén1onie. Ses pren1ières études , co111n1encées et con– tinuées dans l'excellent esprit dont sa fa1nille qtoit pénétrée, offroient , à chacun de ses jours, de nouveaux efforts pour avancer dans la vertu, con1111e de·la part du Tout-Puissant, de i1ouvelles grâces reçues aussi avec une re– connoissance i11ieux éprouvée. Son applica– tion étoit parfaite, et les solennités .établies à. ]a gloire du Seigneur, s'écouloient pour lui da.ris· la 111aison paternelle,. au n1ilieu de sain- . \ . tes oceupat1ons, toutes propres a c1n1enter sa. piété. On lui avoit fait sentir la nécessite com111e la n1anière de célébrer ces bons jours dans les vues. qui les ont fait instituer. As-. siduité aux diflërens oflices de la paroisse et aux instructions particulières à la jeunesse;· prières pleines d'affection, adressées en com- 111un à la Mère de Dieu; réflexions anin1ées; d'une grande foi sur la présence réelle de e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=