Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

{ 65 ) seroîent une occasion de chute. pour la foihle. e.nfance. Des proches vrain1ent estin1ables, un petit non1bre d' éd ifians voisins, des jeu· nes gens d 1 un caractère ·doux et d'une con– duite vertueuse, voilà que~le étoit la seule compagnie qu'ils lui permettoient. Eux - 111ê– n1es ne le perdoi.ent pas u11 seul instant de vue, et donnoient une continuelle attention à lui faire éviter les petites fautes> comme la source ordinaire des plus grandes. Entouré de toutes ces précautions, le nouveau Tobie répandait déjà, comn1e l'ancien, la h0n11e odeur de ses vertus. Dès l'âge de six à sept . ans, il avoi• été heureusen1ent accoutun1é à fréquenter;, avec d.es dispositions convenables, surtout avec une douleur sincère de ses fl;Wltes, ltJ tribunal de la pénitence. Les fruits aho1ldans de la grâce d.ans ce. jeune cœu.r furent si sen.., · hles, que , plusieurs fois chaque anné~, il recevo1t, par l'absolution, la remise entière des er1·eurs échappées à sa fragilité. Ne nous étonnons point de ces faveurs spéciales. Cette petite et innocente créature étoit parfaiten1ent disposée pa·r les instructions pleines d'onc– tion de ses affectueux surveillans. Aussi, ne pouvons - nous. . dire la .joie én·étroit le IV. ~~ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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