Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 64) et nous croyons bien mériter des familles chré· tiennes, en les 111ettant ici sous leurs yeux : c< Notre Dieu, disoient - ils à l'objet de leur » tendresse, a créé de ~"Îen toutes choses. Il a » forn1é pour lui seul l'hon1111e à son in1age et à )) sa ressen1blance , et il a produit tout le reste » de la terre pour sa créature intelligente. C'est » pour cela que nous l'appelons le bon Dieu; )> il est l'Etre bon par excellence, le meilleur " de tous les êtres, n1ê111e possibles ; il est sur• » tout le i11eilleur des pères. Mais, puisqu'il a » créé l'ho111n1e pour le servir et l'honorer, >> il est jaloux de ses hom111ages, surtout des » pré1nices de son cœur,, et il ne peut voir » avec indifférence qn' on le livre aux créatu– » res, a~ préjudice du Créateur; autant il est » bon pour ceux qui lui sont fidèles, autant » il est juste et sévère pour les ingrats qui ne )> font servir ses bienfaits qu'à l'offenser ». Pour rendre plus efficaces des leç·ons :tussi sages, ces vertueux parens eurent le plus grand soin de l'éloigner de toutes les sociétés dange– reuses, soit des enfans de son âge, soit des chrétiens assez peu réservés pour scandaliser l'aurore de la vie, n1algré l'anathên1e pro– noncé par Jésus-Christ contre tous ceux qui seroient e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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