Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 65 ) noms de Jésus et de Marie, à faire le signe de la croix, ce signe auguste du chrétien, à ré– citer attentiven1ent l'oraison don1inicale, la salutation angélique, et quelques autres prières conforn1es à la foiblesse de ses conceptions. l\Iais surtout quel soin continuel ils n1ontrè– :rent à lui enseigner et les vertus théologales et les motifs qui sont propres à chacune , à lui expliquer les con1111anden1ens de Dieu et ,. de l'Eglise, dont ils faisaient l'application à sa conduite, l'engageant, lorsqu' il avoit i11an– qué en quelque chose, d'en tén1oigner à Dieu sa vive douleur par un acte de contrition fondée d'un côté sur la difforn1ité du péché, et sur le tort qu'il nous fait) de l'antre, et principale111~nt, sur la bonté sans bornes et sur les autres perfections de Dieu. A ce seul non:t de Dieu, ces excellens parens, dont le cœur s' épanouissoit d'a<ln1iration et d'allégresse , peignoient à €e jeune eufant le Dieu bon et tout-puissant, selon ses véritables attributs, corn111e le créateur de l'univers , dont les beau– tés sont si capables de faire con.noître son di– vin auteur à tout esprit juste, à toute an1e sen... sible. On nous a conservé .ce~ colloqnes fan:iiliers, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=