Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 60) 1)1·ier d.e lui trouver une place dans cette co~trée. Cet an1i lui en trouva effectivement une, n1ais que les troubles survenus en Pologne ren1pèchèrent d'accepter. L'arnonr qu'jl portoit au salut de ses frères, son désir ardent d'éclairer et de toucher ceux qu'avoient égarés les nouvelles doctrines, le décidèrent à rentrer en France, en 1795. Il ren1 pli t dans son diocèse les fonctions de n1is– sionnaire, avec une fern1eté et une persévé– rance qui le rendirent long-ten1ps supérieur à tous les obstacles que les révolutionnaires ne cessoicnt de susciter aux infatigables travaux des bous prêtres. Enfin Dieu voulut couron– ner ceux de son fidèle serviteur; et il fut arrêté en n1ai ou en juin 1798. A l'audience pour l'instruction publique de son procès, on lui fit un crin1e cle la lettre dont il est parlé plus haut, et que 1'011 avoit saisie sur sa per– sonne. Du contenu de cette lettre, les persé– cuteurs prirent occasio11 de conclure à la peine de mort, con1n1e s'il n'était pas natu– rel à tout hon1n1e de chercher à s'occuper uti· le111ent; con1n1e si les injustices exercées en~ vers les prêtres fidèles, ne les avaient pas con– traints de s'expatrier> j usr1u'à ce que la fureur e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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