Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 58 ) décidé dans ses idées, il montra la plus sévère exactitude à tous les exercices de cette sainte n1aison. Sorti du sé111inaire, il fit deux autres années de théologie, pendant lesquelles on le chargea de r éducation du fils d'un n1agistrat du parlen1ent de Besançon. A la fin de sa qua– trièn1e année de théologie, il entra dans les ordres sacrés , et fut élevé à celui du sacer– doce en 1784 ou 1785. Con1n1e îJ s'étoit fait une réputation nléritée dans l'étude de ]a théologie 11101:ale et dogn1a– tique, ses supérietttrs l'envoyèrent, après so11 ordination, exercer les fonctions de vicaire à Port-sur-Saône, paroisse fort étendue et d'u11 service difficile. Il y exerça son saint n1inistère avec fruit, et fut ensuite continuer les rr1ên1es fonctions à Darnay, petite ville de I.Jorraine, 111a1s du n1ên1e diocèse. De Darnay, la voix de l'obéissance l'appela à Scies, espèce cle bourg où les fonctions spirituelles ne den1andoient pas n1oins cle talen~ et de vertu~; ce fut là sans doute qu'il eut l'occasion de confesser sa foi, par le refus formel cle prêter le sern1ent schis– rnatique sur la constitution civile du clergé. Nous l'avons peint con1n1e éta11t naturelle~ n1eut doué d'un esprit juste et re111pli de saga- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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