Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 54 ) >> la consolatrice de ses det·niers jours : elle )} avoit recueilli des 111orceaux de son crâne. » Les étudians en n1édecine, alors générale– l> nient bien pensans, obtinrent son corps, Nous copierons ici ]a déposition d'un de nos plus chers confrères: et L'ange consolateur des prêtres conda1nnés >~ à n1ort, étoit Mme. G rirnont, religieuse professe du >> refuge de Besançon, institut de Nanci. Avant qu'on ,, Ja forçât de sortir de son cloître, où elle opéroit des ,, merveilles, soit sur les sœurs pénitentes volontaires, » soit sur les filles condamnées, par autorité ou par leur ,, famille, à la rlclusion, e11e étoit l'exemple de toute ,, sa comn1unauté, par son exactitude, sa douceur, sa >> piété...... Forcée de sortir du cloître, elle se consacra " aux œuvres extérieures de charité; visitoit, au moins >> une fois tous les jours, les prisons : portoit aux déte– ,, nl_ls des ~ertificats, du linge, des habits, des alimens t ,, tous ]es objets de consolation qui étoient en son pou.... i> voir: elle poussoit l'attention jusqu'à demander à cha... >. que détenu cc qui lui seroit agréahle, et elle Je Jui '> ])rocuroit, soit par ses amis, soit et spécialement par >l ses privations. ,, Cette În(omparahle fille adoucit les rigueurs de la )) rnort a M. Patenaille, n1on condisciple d'hun1anités à )~ V esouJ ; à M. Galn1iche , mon confrère de théologie )) à l'université de Besançon, et à plusieurs autres : rien :n ne résistoit à son insinuante charité. M. Jacquinot, ~~ 1~tre martyr, l'ami de ma famitle et le mien, le e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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