Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 52 ) h n1'oublier devant Dieu. J'ai lieu de croire » qu'il a ren1pli sa pron1esse; n1ais j'ai bien » lieu de craindre qu' il ne m'abandonne enfin, n à cau~e de n1on infidélité. Saint n1art.yr, )) qui étiez si zélé sur la terre pour le salut des )) an1es, n1aintenant que vous êtes dans Je » ciel (ce cri est celui de la confiance~ no·n » celui d' une assurance absolue; ce n'est point » à nous, c'est à l'Eglise seule qu'il appartient » de décerner la paln1e d·u n1artyre), obtenez– » i11oi de Dieu la grâce de correspondre tou– » jours à ses n1iséricordes infinies, et spécia– ' ' le111ent d'attendre tout avec une entière con– » fiance de sa rnain bienfaisante, e11 n1e dé– >> fiant toujours de i11a foiblesse et de 111011. , » neant. » Le soldat de Jésus-Christ a quitté sa pri– '> son; et_, plein de courage pour le co111bat » qu' il va soute11ir, il donne, en traversant la » n1aison d'arrêt , un coup d'œil serein à la " fenêtre qui est posée sur la rue, vers la i11ul– }> titude qui l'y attend pour être té111oin de » son supplice; puis il se livre aux fusiliers flui » doivent lui Ôter la vie, en les priant de ne )\ pas lui lier les 111ains ; ce qu'ils lui accor– » dent. Parvenu au lieu de son .exécution, il e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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