Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 51 ) >) seroit da11s le ciel. Il le leur promettoît, en » les engageant à faire, de leur côté, tout ce )> qui dépendroit d'eux pour se concilier les >l n1iséricordes du Seigneur par des prières fer– .J> ventes et par une vie sainte. V oyez , i11es » enfans, leur disoit l'hon1n1e de Dieu , coin– » bien il est avantageux de mener une vie » chrétienne dès sa plus tendre jeunesse! ·Vous J> an1bitionnez mon bonheur de n1ottrir pour » notre sainte · religion, et c'est bien à juste » titre, car il n'est pas de mort plus heureuse. J> Eh bien ! je ·ne vous le dissin1ule pas, dès " l'âge de sept ans; je me suis préparé à bien. » n1ourir; et c'est ainsi que Dieu , en bon père, » couronne aujourd'hui n1a sollicitude, par la J> n1ort de toutes la plus désirable. J> Déjà les satellites qui devoient l'arracher » de sa prison pour le conduire à la n1ort sont >J en marche, et le bruit sinistre des tan1bours se )} fait entendre jusqu'au fond des cachots. Par– >> venus à la n1aiso11 d'arrêt, ils den1andent » leur victime ; la vertueuse dan1e qui J'assis• >) toit n'a que le terilps <le se jeter à ses genoux: >) pour lui den1ander sa bénédiction. Elle la )) demande aussi pour moi-n1ên1e ,. en versant » un torrent de larn1es; il promet de ne pas e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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