Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 5o ) '' au trihunal de Ja llénitence, niais que l'esprit n des ténèbres lui représenta sous des couleurs » propres à troubler ln sérénité de son ame, » et à exciter en lui des sentin1ens de désespoir. » Son h un1ilité trion1pha de l'esprit t~ntatenr. » Il déclara sa peine , et l'offense qui en étoit " l'objet, à cette vertueuse dan1er1ue nous avons ». dépeiu te co1nn1e la n1ère adoptive de tous les >l prisonniers de Jésus-Christ_, et qui étoit fort >? éclairée dans la voie de Dieu. Elle n'eut pas » de peine à lui faire voir que cette faute n'é– » toit point de nature à lui donner la moi1idre u inquiétude. De ce trait on concluroit avec » injustice que l'hon1n1e de Dieu fùt un esprit >> foible. Dieu se plaît souvent à hun1ilier les » savans, et l' oit a vu d'habiles professeurs de... » théologie, chargés de gouverner des diocèses » entiers, se trouver quelquefois si fatigués de » scrupules, qu'ils ne pouvoient se conduire " eux-n1ê1nes. l .. es plus savans n1édecins doi– » vent recourir aux lun1ières d'autrui, quand » ils sont n1alades. >> M. Patenaille passa plusieurs fois dans la .>> cour de la prison, et des jeunes gens lui pre• >) noient les mains pour les baiser, en le priant » d.e vouloir bien ne pas les oublier quand il e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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