Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 48 ) » d'Arlay pour le conduire deva11t. ses juges" » Alors tous les fidèles détenus da11s notre » n1aiso11 d'arrêt se 111irent en prières pour lui, >) afin qu'il continuât d'être revêtu de la vertu » d'en haut pour confesser libren1ent Jésus– » Christ, quoique dans les fers. Au sortir de » son interrogatoire, on le reconduisit dans la » prison, où il attendit avec une entière con– >> fiance en Dieu le jugement barbare qu'on >> alloit prononcer coutre lui. Ce fut dans cet J> intervalle, entre la vie et la i11ort, que ce " brave soldat de Jésus.Çhrist s'écria plusieurs .] » fois, après l'apôtre saint Paul : Deus pro J> nobis, qltis co1itrà 1ios Î (Rom. v111, 51.) Si " Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » Tel fut le tén1oignage de la pieuse dan1e qui ·» resta près de lui jusqu'à ce que les bourreaux .» vinrent s'en1parer de son corps pour l'im– » 111oler. A 111idi parurent plusieurs agens de )) r autorité ' pour lui faire lecture de la sen– )) tence de n1ort. Ill' entendit avec beaucoup plus » de sang froid que 11' en i11ettoie11t à la lui lire » ceux qui en étoient les porteurs. Cela est na– » turel : il n'y a point de paix pour les i111pies, » tandis que le juste repose sans frayeur au n1i– " lieu des maux, et sans craindre les méchans. » 1\f. Patenaille e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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