Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 482 ) >' fondoient en larn1es autour de so11 lit: « Mes )) enfans, leur dit-il, je vais vous quitter; il ne_ )) i11e reste qu'un souille de vie. Je vous exhorte >> à la paix, à l'union, à la concorde. ~in1ez­ J> vous )es uns les autres .. Et vous, l\ionsieur >l, s'adressant à n1oi, « je vous recon1n1ande )) mon cher troupeau, qui vraisen1blablen1ent » deviendra le vôtre; ayez-en soin ". Peu ' ' d'heures après expira paisiblen1ent, le 22 " septembre 181 1 , cet antique et vénérable >1 pasteur, âgé de quatre-·vingt-six ans, et après >) avoir gouverné l'église de Puyn1icla11· l'es– " pace de cinqua11te-huit an11ées )) • Son abondante charité pour les pauvres s'étendit au-delà de sa vie : en 111ourant, il laissa à ces infortunés , si chers à son cœur, un fonds de trois 111ille francs.. Ayant été. toujours extrên1en1ent jaloux de l'instruction de son peuple, il avoit pris des mesures pou1' fJUC sa J)ibliothèque devînt publique dans sa paroisse, à laquelle il e11 avoit fait don. En 17 57, il avoit publié, con1n1e résultat de longues expériences sur les n1oyens de préparer et d 'assurer de bonnes n1oissons, er1 les préservant des n1aladies contagieuses aux blés, l' Alnia1iach des labou.reurs) qui fut e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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