Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 481 ) H nlors je pris sa place, sans le ren1placer dans » ses fonctions; il continua cependant, avec » 111on aide , de dire la 111esse de B eatcî,, après n en avoir obtenu la pern1ission de S. En1. le >l. cardinal Caprara , qui se. trouvoit alors à » Paris. Au bout de deux ans, je 111'aperçus » qu'il éprouvoit quelques abser1ces; ce fut » avec douleur que, cessant de célébrer, il se .).) contenta de· faire la con1n1unio11 les di– >ï n1anches et les fetes; il lui survint une » n1aladie très-aiguë, avec de cruelles souf– » .frances , mais qu'il supporta dans une » patience adn1irable, s'écriant de ten1ps erf » temps : Hi'c ure~ hîc seca. Enfin, son der– » nier n1oment approchant, je lui donnai » l'extrême onction : pendant la cérén1onïe ," l> je m'aperçus, à ses réponses, d'un moment >.- lucide que le Seigne11r voulut bie11 lui ac– » corder, et qu'il 11' a voit pas eu depuis long– » temps; je le confessai et lui administrai le » saint viatique , qu' il reçut avec beaucoup de » piété, ayant de lui-même et par respect ôté » son bonnet. A près qu'il eut con1111unié : « 0 >> 111on Dieu, · s'écria-t-il, quelle. faveur » ! )) Puis, se tournant vers ceux qui avoient ac– ,., compagné le très-Saï.nt-Sacrement , et q°:i· V 51 I • e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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