Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 479) » les mœurs~ me s.ont pr~sque inco11nues.,, u On me presse <le l'aiguillon de l'iutérêt. '> l\Ia réponse a été que cinq cents francs de •> plus ou de moins ne i11e feroient jan1ais '> abandonner uue paroisse que je serois n disposé à servir gratuite1nent · jusqu'à 1na ,> 1nort prochaine..... En Espagne, nous avons » appris a pratiquer la pauvreté évangélique ... <Î >l On ne transporte jamais avec snccè.s u11 » vieil a1~hre. J'ai pu jusqu'ici prêter l'oreille )> aux confessio.ns de mes paroissiens, les ins– n truire en secret et e11 public; tqut cela se n fait assis, sans })eaucoup de fatigue : rnais l) il faut l'activité d'un jeune ho1nn1e, pou.r » aller évangéliser dans les villages , dans » les han1e.aux , pour courir après les }Jrebis ' ' égarées dans. le désert , pour visite1" les >l infirn1es ..... C'est pourtant la seule chose >> qu ~en toute vét"Îté je sois en état de co11tinuer » dans m.a pal'·oisse, avec le secours divin ». l.Je h.<ln vieillard, do!1t les diftë11entes lettres annoncent, avec l'érudition , le vrai esprit ecclésiastique ~t une h un1,ilité profonde, ne tarda pas de se rendre à Agen ; il y fut ac– cueilli par le pontife, avec t.ous les égards .-.1 \ f • • \ A \lus a son mer1te , co.nt1nuant a en etre. qua- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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