Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 478 ) } > A. cette épit1~e verbeuse et peut-être trop >) har<lie , vous reconnaissez un prêtre süt le » déclin de l'âge et <le la raison : je suis » curé depuis cinquante-deux ans, et presque " octogénaire. A 111on retuur d'Espagne .. . . , n depuis dix-huit mois , au milieu de mon » troupeau, qui me récla111oit -pour apporter " quelque 1"'en1èd.e aux désoi·dres causés par >; une si longue absence, je vois que le i11al n est incroyable , n1ais je ne dis pas irré– n .ruédiable. Six à sept paroisses des environs, u privées e·nc.ore de-pasteurs, ont augn1enté nia >) charge. Je me suis appliqué surtout aux. ~) pre111ières conTmunions. Con1bien de per– » sonnes, depuis quinze jusqu'à vin·gt-cinq ans, }) ignoroient les principaux 1n·ystères de la >J foi! Dieu 111'a donné la force d'écouter, du >l r.llatin au soir, les confessions de ceux qui, » au inilieu de· la dépravation générale des )) m~urs, o.nt conservé dans ~ leu:r cœur· ,, quelques sentim.ens du christianisn1e : ils· >J les doive-nt au p.etit norr1bre de prêtres » ambula11s, qui ont fait un hi en infini , en. >' s'exposant aux plus grands dangers pen'"' » dant les jours de la. te·rreur... ... On voudroit 1) me placer à la tête d'une paroisse dont e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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