Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 46 ) » vint l'avertir qu'il alloit être transféré à la l> prison n1ili taire. Il reçut cette nouvelle avec » beaucoup d'égalité d"3n1e, et ne fit po1nt at– » tendre le gu ichetÎer destiné a le COtH.l l.l Irc. Je n fus le seul de tons les prisonliiers de notre » chan1bre qu'en1brassa le saî nt prêtre, quoi.– >) que je le n1éritasse le n1oins. Je lui fis 111es » adieux, et il nie serra bien tendren1ent. · » 1/heure de fern1er les portes étant arrivée, » tous les prisonniers de notre chan1bre n1ani– '> festèrent leurs regrets du départ si prorr1pt » de M. Patenaille, qu"ils auroientdésiré d'em– » bra~ser et de prier qu'il leur obtînt d'en haut » les grâces nécessaires pour consomn1er, de » leur côté, le genre de n1artyre que Dieu leur >> destinoit. Les prières et lectnrcs étant ter- ., ' . d b h ,, n11nces, on s occupa un1qnen1ent . u on eu1~ » de M. le curé d' A rla;r, qu'on voyoit à la veille >l de consornn1er son sacrifice. Le lit dans le– >> quel il reposoit an rnilieu de nous fut regardé » avec une sorte de vénération,êtant pour nous » con1n1e un.e relique du premier n1artyre de » l'année. 1 1 oute la nuit nous attendions le >l lenden1aiu a\ 1 ec nne crainte respectueuse, et » non sans prier le Dieu d.e force de continuer » à son généreux athlète toutes les grâces qtri e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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