Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 475 ) son passage à l\Iarmande, il lui écrivit plu– sieurs lettres qui respirent la foi et la sin1- pli-cité des ten1ps apostoliques .. Dans l'une, il lui n1andoit : ' ' Depuis euviron dix ans, l'é– )> glise d' .Agen, désolée ·' égarée pat' l'absence )> et l'exil de so11 bien-aî111é pontife, sonpi– )} roit après son pron1pt retour. Regrets su– >' perflus , vaines espérances ! son souvenir >~ inefraçable est dans notre esprit; nous l'ai- • • » n1erons tou1ours, 111.a1s nous ne reverrons n plus l'objet de notre tendre vénération : » la divine Providence en a ainsi disposé ; ,, nous adorons ses décrets, dictés au <ligné » successeur de saint Pierre, pour la paix, la n concorde, l'union, le salut n1ê111e de l'E– " glise gallicane. Révérendissirne évêque et » pasteur de nos an1es, vous êtes donné pour ,> père à des enfans éplorés; la Providence· >) vous a choisi parn1i nos co111pagnons d'exil » (M. Jacoupy, exilé en Angleterre, habitoit ,> la ville de liondres); vous avez été vicaire, , , ,. }) vous avez ete cure comme nous : tu, ergo » ji·ater noster es. Vous aurez la double science n pour nous conduire, l'expérience et l'ins– » piration. Avec quelle dé]icieuse fraternité » vous allez pratiquer, envers vos coopéra- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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