Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 474 ) ragosse, oi1 d'abord ils se rendire11t, le gou– vernen1ent les fit pénétrer plus avant. Ils s'ar– rêtèrent da11s la vieille Castille, près de l'Ebre. Des prêtres de son diocèse, qui l'y avoient précédé, l'accueillirent avec un grand en1- pressen1 ent. Pendant environ huit ans qu~il y \'écut avec eux, <l'une n1anière très-frugale et }lauvre; il ne se plaignit jan1ais; se trouvant toujours trop bien traité, et partageoit avec ses an1is ses foibJes 1~essources, toutes les fois qti'il les soupçonnoit dans le bes9În. Coustann11ent il fut pour eux l'objet d 'une tendre vénéra– tiou, c.:on1n1e aux l1abitans du pays celui d'une édification sensible. I-'e bon pasteur rentra dans sa patrie dès qu'il put espérer d'y ren1plir avec quelque tranquillité son n1inistère. On lui fit éprou– ve r des difficultés à l\1au1éon et à Oléron , d,où on l'obligea de se 1'endre à Pau pour s'y présenter au préfet. Cc n1agistrat lui pern1it de continuer sa route; il ne rei:1contra plus d'obstacle, et rAntra dans sa paroisse, où son retour fut celui d'un père tendre au 111ilieu <le ses eu tàns. S'ernpressant <le rétablir le culte, il a.ttendoit in1patiemo1ent I'àrrivée du nouvel évêciue d'Agen dails so11 diocèse. Apprenant e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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