Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 470 ) )ange soudoyée fait retentir jusqu'au fond de la sal1e ces hurJemens de n1ort : A la lan– terne~ à la la1iteme _, l.es f{'1éques et les pr~ tres qui ne feront pas le serinent à la consti• tution civile dlt clergé! . . . . • . Le président se lève , et prend la liste des prêtres no11 as• sern1entés. Le pren1ier qu'il somme de jurer, est M. de Bonnac, évêque d'Agen. « Mes– .» sieurs, répond le vénérable pontife, les sa– » crifices cle la fortune n1e co(1tent peu; n1ais » il en est un que je ne saurois faire, celui de >> votre estin1e et de nia foi. Je serois trop sûr » de perdre l'une et l'autre, si je prêlQÎs Je » serment f1u'on exige de n1oi ~>. Cette ré– ponse, faite d'un ton grave et décent, c~ptive un instant l'admiration , et suspend les pre91\" 111iers effets dn dépit dans le côté gauche des députés. C'est l'historien du clergé françois à cette n1é1uorahle époque, qu'il fant enten"'!'" dre ici. Le président appelle M. :Fournetz, du di©cèse de ce n1ên1e prélat : c< l\Jessieurs, dit )) à son tour le digne curé de Puyn1iclan, >> vous avez prétendu nous rappeler aux pre– >> n1i ers siècles du christianisn1e. Eh bien 1 ,, avec toute la sin1plicité de cet ftge heureux de » rEglîse, je vous dirai que je n1e fais gloire e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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