Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 469) qu'habitoit sa fan1ille, il y cultiva, pendant douze ans, avec zèle , la vigne du ·divin Père de fan1i1Ie. Un de ses parens, curé de la pa– roisse de Puyn1iclan, dans le diocèse d'Agen, lui ayant résigné sa cure, l'abbé Fournetz en1- porta les regrets et des tén1oignages d' estin1e de son pren1ier pasteur, l'évêque de Bazas. Le n1érite du curé de Puyn1iclan, et la juste considération dont il jouissoit, soit au n1îlieu de son tr·oupeau , soit dans l'étendue de son nouveau diocèse, le firent élire député aux États-généraux . S'il y eut d es intrigues dans le collége électoral d~Agen, con1me presque partout ailleurs , personne n' avoit n1oins que lui cet esprit dangereux. Loin de s'élever con· tre l'autorité épiscopale, il s'en n1ontra tou– jours le zélé défenseur; et rien ne peut n1ieux déposer de' la noble constance de sa foi ·' et de , sa soun1issio11 à l'Eglise, que la conduite mên.1e qu'il tint dans le sein de l'assemblée nationale, le 4 janvier 1790. Il arriva donc, ce jour à ja– n1ais mén1orable dans les annales du clergé françois. T~es in1pies avoient eu soin d 'envi– ronner la salle, d'en occuper les avenues, et surtout la terrasse des i-r euillans , du côté des Tuileries , L'heure marquée approchoit; la pha.. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=